3 mars 2015 par Katryn Surchek
Lorsque nous parlons de la Qualité de la rétroaction de l’outil CLASS®, nous nous intéressons réellement à ce que les enfants connaissent, comprennent et font ainsi qu’à la manière dont les éducatrices.teurs y répondent pour approfondir leurs apprentissages, leur compréhension et leur persévérance.
Au-delà des félicitations
Coter la Qualité de la rétroaction (QR) peut être difficile. Cela implique de distinguer les rétroactions qui sont générales ou répétitives (« Bon travail », « Super ! ») des rétroactions qui poussent la réflexion et les apprentissages des enfants plus loin. Observez les façons dont les éducatrices.teurs renforcent ce que les enfants font bien et les encouragent à persévérer. Par exemple, si un enfant a du mal à terminer un jeu d’association et que l’éducatrice.teur lui dit : « Tu as travaillé tellement fort à associer les formes ensemble. Il ne t’en reste plus que deux à faire et tu auras terminé tout le jeu », elle.il reconnaît et renforce spécifiquement ce que l’enfant a déjà accompli (travailler fort, associer des formes) et l’encourage à continuer. Ceci est véritablement de la Qualité de la rétroaction ; cela va audelà des félicitations générales et s’appuie sur les réalisations spécifiques de l’enfant.
Différent des conversations habituelles
Parfois, des observatrices.teurs cotent des interactions dans Rétroaction en boucle dans la dimension Qualité de la rétroaction alors qu’elles correspondent plutôt à des Conversations fréquentes dans la dimension Modelage langagier. Les deux indicateurs partagent un marqueur comportemental (Échanges aller-retour), mais la principale différence entre eux réside dans le fait qu’une Rétroaction en boucle se produit en réponse à ce qu’un enfant fait ou dit et vise à approfondir son apprentissage et sa réflexion (plutôt qu’à amener l’enfant à parler, ce qui est pris en compte dans la dimension du Modelage langagier). Ainsi, si un enfant dessine un chiot et que l’éducatrice.teur demande s’il a un nouvel animal de compagnie, il en résultera probablement une conversation générale, qui permettra de renforcer leur relation et les habiletés de conversation de l’enfant. En revanche, si l’éducatrice.teur demande à l’enfant pourquoi il a dessiné la queue du chiot si longue, son but est d’amener l’enfant approfondir sa compréhension de ses processus de cognition. Les deux approches sont valables, mais elles ont des objectifs différents qui déterminent si l’interaction relève de la Qualité de la rétroaction ou d’une autre dimension.
Toujours en réponse, pas toujours verbale
Un autre aspect difficile de la Qualité de la rétroaction est de se rappeler qu’une rétroaction ne compte que si elle répond à quelque chose que l’enfant dit ou fait – et cette réponse n’a pas besoin d’être verbale. Ainsi, si un enfant a du mal à enfiler des perles et que l’éducatrice.teur tient le fil ou lui donne des perles, elle.il est en train de l’aider à accomplir sa tâche. En revanche, si un.e éducatrice.teur demande : « Quel est le premier son de « Renard » ? » et ajoute, avant même que les enfants aient eu le temps de répondre : « Re, re, re, renard », cette interaction ne serait pas considérée dans la Qualité de la rétroaction, car ce n’est pas en réponse à ce que les enfants ont dit ou fait. Cette interaction ne peut pas approfondir leur réflexion et compréhension, car celle-ci ne s’élabore pas à partir d’où se situent les enfants (ils savent peut-être déjà que renard commence par le son [r]).
À tout moment de la journée
Enfin, rappelez-vous que la Qualité de la rétroaction peut être fournie à tout moment de la journée et pendant n’importe quelle activité, alors restez à l’affût. Bien qu’il soit vrai que certaines activités ont généralement moins de Qualité de la rétroaction et d’autres en ont plus (les petits groupes, les moments en tête-à-tête), ce n’est pas toujours le cas.
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Titre de l’article : Coding Quality of Feedback
Date de parution : 3 mars 2015
Auteur : Kathryn Surchek
Traduit par : Anabelle Guérette
Révisé par : Julie Dion et Sophie Roy, CASIOPE